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FOIRE AUX QUESTIONS

La VC/VPI désigne toute tendance de comportement violent, menaçant, dominant, coercitif ou contrôlant que fait subir un partenaire intime actuel ou du passé (comme un petit-ami/une petite amie ou conjoint/conjointe), un membre de la famille ou du ménage ou une personne dont la victime dépend (comme un fournisseur de soins). La VC/VPI peut prendre de nombreuses formes, dont la violence physique, psychologique, sexuelle, spirituelle et l’exploitation financière. La VC/VPI peut aussi inclure la privation de nourriture, de vêtements, de soins médicaux, de logement, de transport ou de toute autre nécessité de la vie.

Toute personne peut être victime de VC/VPI. Ce sont le plus souvent les femmes qui en sont victimes, mais la VC/VPI peut toucher les personnes de toutes les identités de genre ainsi que toute personne sans égard à ses capacités, à son âge, à son orientation sexuelle, à sa religion et à ses antécédents culturels.

Il existe de nombreux signes précurseurs indiquant qu'une personne pourrait être victime de violence. Parmi les exemples, citons notamment les suivants : une personne qui arrive en retard au travail ou qui y reste tard, qui a de la difficulté à se concentrer, à suivre des directives ou à réaliser des tâches, qui affiche des changements de productivité, qui porte des manches longues, des cols roulés ou du maquillage pour masquer les ecchymoses, qui semble nerveuse ou agitée après avoir reçu un appel, un courriel ou la visite de son partenaire.

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles la victime demeure dans la relation de violence :

  • Dans de nombreux cas, l'agresseur s'est livré à un type de comportement visant l'isolement du survivant, l'affaiblissement de son estime de soi et de sa confiance en soi, et faisant croire au survivant qu'il n'a aucun autre ami ou aucune autre option. Ce comportement peut amener le survivant à simplement ne pas pouvoir envisager la possibilité de quitter la relation.
  • Les médias et d'autres sources ont appris aux survivants que le fait de quitter une relation peut provoquer une intensification de la violence, donnant l'impression qu'il est plus sécuritaire de demeurer dans la relation que de tenter d'y mettre fin.
  • En plus de menacer de tuer le survivant, les agresseurs peuvent aussi menacer de se suicider ou de tuer leurs enfants ou leurs animaux si la victime tente de quitter la relation. Ce sont des menaces que le survivant a appris à prendre au sérieux.
  • La victime dépend peut-être financièrement de son agresseur; il lui est donc impossible de quitter la relation.
  • La victime a peut-être appris (de la société, de l'agresseur ou des deux) à assumer la responsabilité du comportement de l'agresseur ou à croire qu'elle mérite de subir cette violence.
  • La victime croit qu'elle peut modifier le comportement de l'agresseur.
  • Il existe de nombreuses autres raisons de demeurer dans la relation de violence et divers obstacles à surmonter pour pouvoir y mettre fin. Veuillez communiquer avec nous pour recevoir de la formation afin de mieux comprendre les conséquences sur les survivants et comment vous pouvez leur venir en aide.

S'il ne relève pas de votre rôle à titre d'employeur de conseiller les gens, vous devez prendre les mesures qui s'imposent pour aider votre employé à trouver l'aide et les services dont il a besoin. Simplement lui affirmer que vous n'êtes pas un conseiller/thérapeute, etc. peut mettre fin à la relation que vous avez tissée avec votre employé; il pourrait se sentir sans importance ou avoir honte de vous avoir demandé de l'aide. Dites à votre employé que vous allez l'aider à trouver un conseiller ou d'autres services de soutien..

De nombreuses mesures peuvent être prises en milieu de travail afin d'en faire un environnement plus sécuritaire pour les employés. En voici quelques exemples : placer des affiches dans des endroits sécuritaires comme les toilettes ou les coins-repas, créer des programmes de raccompagnement sécuritaire ou des systèmes de jumelage, filtrer les appels téléphoniques ou les courriels et aviser la sécurité de toute menace de violence de la part de l’agresseur. Consultez les fiches de renseignements « Les politiques, les pratiques et les programmes de soutien en milieu de travail » et « Créer un milieu de travail positif », ainsi que le modèle de plan personnalisé de protection en milieu de travail en cas de VC/VPI que l’on peut utiliser comme exemple et qui peut être adapté au besoin.

Si vous remarquez qu'un employé utilise ses heures de travail ou du matériel de travail pour harceler ou maltraiter son partenaire, ou s'il menace d'infliger des blessures à son partenaire, il faut prendre des mesures immédiates. Dites à l'employé que vous vous inquiétez pour lui (et son partenaire) et que vous souhaitez l'aider à trouver l'aide ou les services dont il a besoin. Évitez de porter un jugement et ne vous disputez pas avec lui au sujet de la violence. Si vous pouvez le faire en toute sécurité, informer l'employé que son comportement violent doit cesser.

La violence au travail désigne soit tout recours réel ou toute tentative de recours à la force physique contre un salarié, soit toute déclaration menaçante ou tout comportement menaçant qui l’incite raisonnablement à croire qu’il sera victime d’un pareil recours, dont la violence sexuelle, la violence entre partenaires intimes et la violence conjugale.

La VC/VPI au travail désigne particulièrement la violence infligée par un membre de la famille ou par un partenaire intime ou subie à la maison et qui s’étend jusqu'au milieu de travail, que ce soit sous forme d'incident violent ou en raison des effets de cette violence sur l'employé qui en est victime et des risques pour la sécurité qui y sont associés. 

Consultez le fiche https://guidesst.travailsecuritairenb.ca/topic/violence.html pour de plus amples renseignements sur ces deux types de violence. 

L’intimidation au travail s’entend des mauvais traitements répétés présentant des risques pour la santé d’une ou de plusieurs personnes (les cibles) infligés par un ou plusieurs auteurs. L'intimidation au travail est causée par le besoin de l'auteur de contrôler la victime et consiste à blesser la victime ou lui refuser intentionnellement des ressources. L’intimidation au travail entraîne de graves conséquences pour la victime et peut miner les intérêts et les objectifs légitimes du milieu de travail.

De nombreuses lois, tant fédérales que provinciales, offrent une protection aux employeurs et à leurs employés lorsque la violence familiale s’infiltre dans le milieu de travail. Les employés devraient avoir recours à un avocat pour obtenir des conseils précis; les employeurs devraient cependant être au courant de ces lois. Les employeurs peuvent jouer un rôle direct dans l'application de ces lois et l'éducation des employés quant à leurs droits. Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a récemment déposé un projet de loi pour la Intimate Partner Violence Prevention Act. The Intimate Partner Violence Prevention Act La Loi offre des outils supplémentaires aux victimes de VC/VPI pour améliorer leur sécurité lorsqu'elles cherchent des solutions permanentes. Cette loi permet aux victimes de s’adresser à un administrateur désigné pour obtenir une ordonnance d’un tribunal, sans préavis à l’intimé, afin d’obtenir des recours pour faire face à leur situation.

Vous trouverez une liste complète de sites Web proposant des renseignements, des services et des formations sur la page des ressources du site Ça vous concerne. La liste comprend des liens vers des services de soutien pour victimes de violence du Nouveau-Brunswick, la campagne L’amour ne devrait pas blesser et le Service public d’éducation et d’information juridiques du Nouveau-Brunswick, offrant un répertoire détaillé de services pour les victimes de violence et un répertoire pour les agresseurs et bien plus encore.

La VC/VPI peut s'infiltrer dans le milieu de travail de plusieurs façons. L'agresseur peut envoyer des courriels ou des messages menaçants à la victime au travail, communiquer sans cesse avec le milieu de travail pour surveiller la victime ou, dans d'autres cas, peut se présenter au travail afin d'humilier ou de blesser la victime.

Lorsqu'elle s'infiltre dans milieu de travail, la VC/VPI peut miner la productivité des employés, mener à l'absentéisme, influencer le moral des employés et mettre tout le monde en danger. La VC/VPI peut aussi être coûteuse pour les employeurs et les milieux de travail. On estime que le coût annuel de la VC/VPI serait de 7,4 milliards de dollars. Ce coût comprend les services, les coûts de logement, l’aide médicale et les services juridiques ou de tribunaux.

Oui! Pour obtenir de plus amples renseignements sur les possibilités de formation, veuillez consulter la page NOUS JOINDRE pour communiquer avec le Comité sur la violence familiale et le milieu de travail.

Lorsque vous abordez une victime de VC/VPI ou d'un autre type de traumatisme, il est important de peser vos mots et le ton que vous utilisez, et de réfléchir à la façon dont vous formuler vos questions. Évitez d'utiliser un langage offensant ou empreint de jugement; soyez patient : sachez reconnaître le moment propice à la conversation ou tout signe physique d'inconfort de la part de l'employé. Il est important de comprendre les sentiments et les émotions que ressent l'employé. Donnez la possibilité à l'employé de faire les premiers pas et laissez-lui déterminer l'information qu'il se sent à l'aise de transmettre. Ne laissez pas vos propres jugements ou émotions nuire à la façon dont vous abordez votre employé.

Il est très souvent difficile pour la victime de transmettre de l'information sur la violence. Si vous prenez conscience d'un employé qui subit de la violence, dites-lui que vous vous inquiétez pour sa sécurité et que des services sont à sa disposition. Ne le forcez pas à vous transmettre de l'information et, s'il choisit de ne rien dire, ne portez aucun jugement et ne laissez pas paraître votre frustration. Il est important d'offrir à l'employé des possibilités de se confier à vous mais, s'il n'est pas prêt à discuter des mauvais traitements, ou s'il ne veut pas donner de détails, il faudra continuer à être patient et à le soutenir.

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